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Taxi Leclerc / Fécamp

Réserver un taxi pour rejoindre : L'Hypermarché Leclerc à Fécamp-Saint-Léonard

Réserver un taxi pour rejoindre l'Hypermarché Leclerc à Saint-Léonard . 

Il aura fallu plus de dix ans de bagarre. Si Leclerc a finalement ouvert un petit hyper (4 500 m²) à Fécamp, le 23 juin, cela n’a pas été sans mal. Pendant une décennie, la Scanormande a dû batailler contre Carrefour et Système U pour convaincre les élus et le promoteur immobilier qui portait le projet de St Léonard. L’enseigne bretonne a finalement emporté le morceau. Le permis de construire a été délivré en décembre 2006, mais ce n’est qu’en mai 2009 que le premier coup de pelle a été donné, une fois deux recours (CNEC et Conseil d’état) épuisés.

Le magasin aura donc été monté en 13 mois seulement. Ex-directeur des achats de la Scanormande où il officia durant vingt ans, Pascal Pottier a été adoubé par ses pairs et s’est vu attribuer ce projet en février 2008. «C’est une grande chance, des créations de ce type sont devenues rarissimes», se félicite le jeune adhérent. Son challenge : juguler la lourde évasion commerciale - estimée à 110 M€ par an - dont souffre Fécamp au profit du Havre, voire de Rouen. «Nous sommes très agréablement surpris par le niveau du panier moyen, de l’ordre de 51 € dès les premiers jours. C’est le signe que les Fécampois font d’emblée confiance à Leclerc pour leur plein de courses», apprécie Pascal Pottier.

 

Peu d’impasse sur le non-al

Sur le non-al, le magasin a évité de faire des impasses malgré sa superficie modeste. Seuls sacrifices : le Manège à bijoux (une bijouterie va s’installer en galerie) et le gros électro. «Sur le gros électro, je ne propose que des produits en opération. Mais je le regrette déjà un peu. Vu les scores très élevés que nous réalisons depuis l’ouverture sur le PEM, il y a une demande, c’est évident», analyse Pascal Pottier. Un autre rayon cartonne de façon inattendue : le textile détient une quote-part de 7,5 % du CA hors carburant.

 

Des hommes de l’art sur le frais

La zone marché a, elle, été dimensionnée comme celle d’un 6 000 m2, en prévision d’un hypothétique agrandissement. «J’ai pu trouver des hommes de l’art dans chacun des métiers de bouche. Du coup, je ne regrette pas une seconde d’avoir beaucoup misé sur le trad, se félicite Pascal Pottier. La clientèle reste assez rurale sur la zone, elle y est sensible.»

C’est ainsi que la boul-pât fonctionne en tout farine, qu’une bonne partie des pâtisseries sont fabriquées sur place, que la boucherie dédaigne le PAD au bénéfice de la carcasse. A la marée, le magasin travaille, pour partie, en direct avec un grossiste et un pêcheur de Fécamp.

Dans le même esprit, Pascal Pottier a souhaité dès l’ouverture de son hyper proposer ses propres filières « C’est du coin ». Une association avec des producteurs fécampois a été officiellement créée le 15 juin. Elle compte déjà 33 agriculteurs dans des domaines variés (maraîchage, charcuterie, volaille, bovins, etc.)

Donc n'hésitez plus réserver dès maintenant un taxi pour rejoindre l'Hypermarché Leclerc à Saint-Léonard .